Souplesse et mal de dos : comment votre thérapeute analyse (et améliore) vos capacités de mouvement
Neurodynamique et ostéopathie : un tandem essentiel pour la mobilité
🤔 Malgré tous vos efforts, vous vous sentez toujours « raide » et, parfois, des douleurs lombaires ou des tensions apparaissent. Pourquoi ?
Le corps est un système complexe, et gagner en souplesse ne se résume pas à « étirer un muscle ». 💪
En tant qu’ostéopathe, j’observe souvent que le mal de dos provient d’un déséquilibre entre force, renforcement, stabilité et mobilité articulaire. Dans cet article, nous explorerons les multiples causes d’un manque de souplesse – y compris l’approche neurodynamique – et découvrirons des pistes pour progresser vers un mieux-être global. 😊
Souplesse, force et mal de dos : pourquoi un seul paramètre ne suffit pas
L’importance d’un équilibre global
Le corps humain cherche toujours à fonctionner de la manière la plus efficace avec un minimum d’énergie. Quand l’équilibre entre force, souplesse, stabilité et endurance fait défaut, des tensions s’accumulent et peuvent toucher diverses zones, notamment le bas du dos.
Souplesse : la capacité de bouger librement.
Force et renforcement musculaire : essentiels pour un maintien articulaire optimal et la prévention des blessures.
Stabilité : sans elle, muscles et articulations se compensent, ce qui peut aggraver le mal de dos.
Souvent, on se concentre sur un seul aspect (par exemple, les étirements passifs), en négligeant le renforcement ou la stabilité. Cette approche incomplète freine les progrès. 🚀
Pourquoi la raideur persiste-t-elle ?
Même après de nombreux étirements, la sensation de raideur peut subsister pour plusieurs raisons :
Manque de force dans le muscle étiré : un muscle trop faible se contracte pour se protéger d’une blessure éventuelle.
Déséquilibre entre muscles agonistes et antagonistes : si les extenseurs de hanche (fessiers, ischio-jambiers) ne sont pas suffisamment forts, ils ne permettent pas d’atteindre une amplitude de mouvement adéquate.
Effet d’échauffement temporaire : après un effort, la chaleur générale de l’organisme donne une impression de plus grande souplesse, qui disparaît au repos.
Utilisation insuffisante de la mobilité acquise : « Use it or lose it » – une amplitude récemment acquise doit être régulièrement pratiquée pour être maintenue.
mais qu’est qui commande nos muscles? C’est notre cerveau par l’intermédiare de notre système nerveux central et périphérique , nos nerfs quoi!
Et comment agir dessus? Le neurodynamique! 😁
Neurodynamique et ostéopathie : un duo essentiel pour la souplesse
La neurodynamique s’intéresse à la fois à la mécanique et à la physiologie du système nerveux périphérique, c’est-à-dire à la manière dont les nerfs se déplacent, s’étirent et interagissent avec les tissus lors des mouvements.
En d’autres termes, elle étudie la « dynamique » des nerfs en tenant compte de leurs propriétés biomécaniques et de leurs réponses physiologiques face aux sollicitations mécaniques. 🧠✨
Cette approche permet de comprendre comment le système nerveux, tout comme les muscles et les articulations, subit des contraintes mécaniques pouvant conduire à des douleurs ou à des dysfonctionnements.
En effet, les nerfs, protégés par l’endonèvre, le périnèvre et l’épinèvre, possèdent une capacité d’élongation et de glissement essentielle pour éviter une compression ou une altération de la conduction nerveuse
.
Lorsque des adhérences ou des inflammations se développent, cette mobilité peut être compromise, entraînant hypersensibilité, douleurs, picotements ou engourdissements. 🔄
Historiquement, des chercheurs comme Butler et Shacklock ont contribué à définir ces concepts modernes. Par exemple, David Butler a introduit des techniques de mobilisation nerveuse dès les années 1990, et Michael Shacklock a intégré à la fois les aspects mécaniques et physiologiques du nerf. Aujourd’hui, des tests neurodynamiques, tels que l’ULNT (Upper Limb Neurodynamic Test), permettent d’évaluer la sensibilité mécanique des nerfs et d’identifier des dysfonctionnements. 👨⚕️👩⚕️
Lorsqu’une force de tension est appliquée, le nerf se comporte comme un tissu élastique. Ses fibres s’allongent jusqu’à un certain seuil, au-delà duquel la douleur apparaît comme un signal de protection.
🚨🚩En présence d’adhérences, même une légère tension peut provoquer une réponse douloureuse exagérée. Ce phénomène, appelé hypersensibilité mécanique, est au cœur de la neurodynamique. De plus, l’augmentation de la pression intraneurale (dans le nerf) lors de l’étirement peut réduire temporairement l’apport sanguin, ce qui, si prolongé, peut entraîner une inflammation.
Le travail sur la mobilité nerveuse via des techniques de « sliding » (glissement) aide à restaurer le glissement naturel du nerf, réduire la pression et améliorer sa vascularisation. 💡
En pratique clinique, ces techniques font partie intégrante des protocoles de rééducation pour traiter des pathologies comme le syndrome du canal carpien, les névralgies cervico-brachiales ou encore certaines neuropathies, ces pathologie sont fréquemment rencontrer en ostéopathie.
Elles offrent un cadre complet pour non seulement soulager la douleur, mais aussi améliorer la qualité de vie en traitant la source du dysfonctionnement plutôt que de simplement masquer les symptômes. 🌟
Approche pratique : optimiser sa souplesse sans aggraver son mal de dos
Variez vos méthodes d’entraînement :
Renforcement musculaire : Si vous étirez un muscle trop faible (comme le psoas), il se met en tension pour se protéger. Un programme de renforcement progressif, incluant les fléchisseurs et extenseurs de hanche, prévient ce phénomène.
Mobilité articulaire et stabilité : Au-delà de l’étirement, travailler la stabilité du bassin, des épaules et de la région lombaire (par exemple, via le gainage) est crucial.
Automassage et libération myofasciale : Ces techniques appliquées avec soin par votre thérapeute aident à réduire les adhérences et à améliorer la circulation sanguine, apportant une détente musculaire supplémentaire.
Équilibre et proprioception : Des exercices d’équilibre (sur une jambe, sur des surfaces instables, etc.) renforcent le contrôle neuro-musculaire global. ⚖️
Comprendre la mécanique articulaire par vous même est essentiel (en lisant pourquoi pas ce blog 😊 ou en interrogeant votre kiné ou votre ostéo 🤗 :
Par exemple, le psoas est un fléchisseur de hanche s’insérant sur les lombaires et le fémur. Pour l’étirer efficacement, activez les fessiers (extenseurs de hanche) et stabilisez le bassin (rétroversion) afin d’éviter une compensation par le bas du dos.
D’autres régions clés incluent les épaules (travail sur la coiffe des rotateurs, trapèzes, etc.) et les chevilles (une articulation bloquée peut impacter toute la chaîne postérieure et contribuer à un mal de dos). 👟
FAQ : vos questions sur la souplesse et la douleur lombaire
Q : Est-il normal de retrouver ma raideur le lendemain d’une séance de sport ?
R : Oui, c’est courant. L’assouplissement rapide en fin de séance est dû à l’échauffement. Pour un gain durable, répétez régulièrement vos exercices d’étirement et de renforcement. 🔄Q : Que faire si je ressens une douleur aiguë en m’étirant ?
R : Consultez un professionnel (ostéopathe ou kinésithérapeute) afin de vérifier s’il existe une pathologie sous-jacente limitant votre amplitude articulaire ou un déséquilibre global. 🚑Q : Comment savoir si mon mal de dos est lié à un manque de souplesse ou à autre chose ?
R : Un diagnostic ostéopathique précis implique souvent l’avis d’un spécialiste qui déterminera si la cause est musculaire, articulaire, posturale ou nerveuse (neurodynamique) ou parfois des trois.
Les blocages articulaires et l’impact des anciens traumatismes
Parfois, des butées osseuses (par exemple, dans la hanche ou la cheville) limitent l’amplitude de mouvement. On parle alors de limitation « dure », où l’allongement est quasi impossible – comme dans l’extension complète du coude, souvent ressentie comme un verrouillage articulaire.
Si la limitation est structurelle (arthrose, anomalies anatomiques, prothèses…), il est indispensable d’adapter la pratique et de se faire accompagner par un professionnel. 🦴
Un traumatisme ancien (luxation, fracture, entorse) peut aussi laisser des séquelles telles que raideur localisée, déficit de force, modification de la posture et douleurs compensatoires se traduisant par un mal de dos.
Après un traitement ostéopathique, le corps retrouve des amplitudes oubliées. Pour les maintenir, continuez à pratiquer des exercices de mobilité, de renforcement et d’équilibre, et échangez régulièrement avec votre ostéopathe sur l’évolution de vos sensations. 🤝
Conclusion : Comprendre, pratiquer, renforcer et équilibrer
En résumé, la souplesse ne se gagne pas uniquement par des étirements intensifs. Un travail complémentaire de renforcement, de stabilité et l’intégration des principes de neurodynamique sont essentiels pour prévenir ou soulager le mal de dos.
En combinant ces différentes approches, vous augmentez durablement vos amplitudes de mouvement et améliorez votre confort de vie. 💚
Exemples d’exercices neurodynamiques sont proposés.
Pensez-vous que votre mal de dos est lié à un manque de souplesse ? Partagez votre expérience ou consultez votre ostéopathe pour bénéficier d’un accompagnement personnalisé !
Mais franchement je suis fan, vraiment près bon s les articles ! Bravo
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